L'art‑thérapie s'inscrit comme une méthode de soin clinique destinée à explorer les émotions et les expériences subjectives par des modalités non verbales, au sein d'un cadre sécurisé, structuré et conforme aux bonnes pratiques professionnelles. Elle mobilise la création plastique, l'image et le geste en tant que médiations thérapeutiques.
L'enjeu n'est pas la production esthétique, mais la mise en sens des vécus et la transformation de la relation au symptôme.
Ce dispositif favorise l'activation de la créativité et de l'imaginaire tout en proposant un espace individuel dédié à l'expression, à l'observation et au travail réflexif. Par la pratique médiée, l'art‑thérapie contribue à objectiver le « je » et à en faire un champ d'exploration et d'évolution psychique.
L'art‑thérapeute accompagne la personne dans l'accueil et la gestion de la charge émotionnelle liée à ses difficultés. L'intervention ne vise pas à modifier les événements traumatiques eux-mêmes, mais à faciliter une modification de la relation au vécu, dans une optique d'intégration, de réduction de la souffrance et d'amélioration du fonctionnement quotidien.
Quels bénéfices en attendre ?
Le premier devoir de l'art‑thérapeute est de reconnaître et de respecter l'effort consenti par la personne qui partage son vécu. Cette reconnaissance constitue la base éthique de toute prise en charge.
J'assure un accompagnement à visée psychothérapeutique par le biais des médiations artistiques : la création sert de support thérapeutique pour l'exploration, la régulation et la transformation de l'expérience subjective, dans un cadre professionnel et sécurisé.
Mon intervention vise à favoriser des modalités d'adaptation (« faire avec », « vivre avec ») face aux difficultés rapportées. L'art‑thérapie n'a pas pour objet de « guérir » les pathologies ou d'altérer les événements de vie ; il serait contraire à l'éthique et aux cadres professionnels de promettre de telles transformations. Au fil des séances, les processus créatifs peuvent cependant permettre une libération progressive des tensions émotionnelles, une désorganisation temporaire suivie d'un apaisement et d'une meilleure régulation.
Publics accompagnés
Je ne pose pas de diagnostic clinique. Le diagnostic relève des professionnels formés et habilités (médecins, psychiatres, psychologues cliniciens) ou des praticiens en double compétence, conformément à la réglementation. L'art‑thérapie s'inscrit dans un travail pluridisciplinaire lorsqu'un bilan ou une prise en charge diagnostique est nécessaire.
Membre de la LPAT (Ligue Professionnelle d'Art‑thérapie), je m'engage à respecter les règles éthiques et déontologiques de la profession et à maintenir une pratique clinique conforme aux normes institutionnelles et aux obligations de formation continue.