Art-thérapeute
J'ai été sensibilisé très tôt aux bénéfices de l'art‑thérapie par l'expérience familiale : un de mes frères, en situation de handicap, bénéficiait d'un suivi d'art‑thérapie à domicile, à une époque où cette modalité n'était pas encore institutionnellement reconnue.
En tant que personne neuroatypique, j'ai découvert très tôt le potentiel régulateur et équilibrant de la création artistique. L'art a été pour moi un médiateur essentiel, facilitant la communication avec moi-même, avec le monde.
J'ai exercé au sein de structures institutionnelles et auprès de publics diversifiés : établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), service d'addictologie et foyers d'hébergement pour personnes en situation de handicap.
Cette expérience clinique, marquée par le travail avec le vieillissement et le handicap, a orienté mon parcours universitaire et professionnel : formation en arts plastiques, approfondissement en sociologie et spécialisation en art‑thérapie intégrant des approches psychanalytiques.
Devenir art-thérapeute est l'aboutissement logique de ce vécu : il s'agit de transformer une stratégie personnelle et d'adaptation en une compétence professionnelle au service du bien-être d'autrui.
Membre de la LPAT (Ligue Professionnelle d'Art-Thérapie).
Autre fonction/métier statut indépendant libéral (Siret) Artiste plasticienne auteure professionnelle - Adhérente à la Maison des Artistes (n° d'Ordre) et à l'ADAGP.
Parallèlement, je suis artiste plasticienne depuis 2006 et affiliée à la Maison des Artistes. Il convient toutefois de distinguer clairement ces deux activités : la pratique artistique relève du champ de la création et de la diffusion artistique, alors que l'art‑thérapie relève du champ du soin. L'intervention art‑thérapeutique ne vise ni l'enseignement technique ni la transmission de savoir‑faire plastiques, mais l'accompagnement thérapeutique fondé sur des médiations artistiques au service de la prise en charge.